Pour un homme « moyen », l’accès aux femmes et au sexe est difficile. Pour les femmes, trouver un bon partenaire sexuel, c’est rare. C’est ce qu’on appelle la misère sexuelle en France (ou solitude sexuelle ou détresse sexuelle).
(Ici, je vais exprès de bien différencier la misère sexuelle de la misère affective).
Aujourd’hui, la banalisation du sexe et des modèles extraordinaires que l’on retrouve un peu partout nous pousse à voir comme normales des relations toujours plus assumées et débridées et, plus encore, à s’imaginer qu’il est facile de trouver de trouver des partenaires sexuels. Entre ce que l’on nous vend et la réalité, nous sommes presque tous poussés à ressentir un fort manque et à tomber dans une dévalorisation de notre vie intime. Beaucoup d’hommes et de femmes, célibataires ou non, vivent ainsi dans ce que j’appelle « la misère sexuelle » (à différencier aussi de la misère sentimentale).
Je ne parle pas ici de la misère amoureuse (même si on peut être en couple et avoir une vie sexuelle de merde) mais bien de la misère sexuelle.
Si le sujet épineux des relations hommes/femmes vous intéresse, lisez La vérité (qui dérange) sur les relations H/F.
La misère sexuelle : un tabou
Cette réalité affective avérée est cependant ignorée par beaucoup de monde, car c’est un tabou. C’est tabou parce que l’homme se doit d’avoir une image sociale d’homme fort qui ne révèle ni ses souffrances ni ses faiblesses, voire de Don Juan qui n’a jamais aucun problème avec les femmes. C’est un tabou aussi parce qu’une femme qui avouerait avoir du mal à trouver un mec qui la baise bien serait étiquetée « salope » ou « nymphomane ». De manière plus générale, cela reviendrait à crier à la face du monde : « je ne suis pas baisable ! ». Même si on le pense, on le garde pour soi.
Quelques artistes osent néanmoins parler de ce phénomène mais ils sont immédiatement taxés de losers par la bienpensance et la pensée unique. Je trouve ça injuste car leur honnêteté permet aux autres personnes de se rassurer et d’avoir moins honte. Si le sujet vous intéresse, je vous conseille de lire Houellebecq et/ou d’écouter les premières chansons d’Orelsan.
Les féministes (pour la plupart lesbiennes, rappelons-le) nient la misère sexuelle des hommes. Elles disent qu’elle serait une justification des viols. Cela n’a pas de rapport. La misère sexuelle n’est absolument en rien une justifier pour quoi que ce soit d’illégal. Il s’agit simplement d’une réalité malheureuse mais dont il faut parler.
Pour ma part, je vais vous montrer que la misère sexuelle existe, vous en expliquer les causes et vous proposer une solution.
Les chiffres de la misère sexuelle
Tout d’abord, sachez que, dans les faits, les chiffres sont alarmants :
Dans cette étude, IPSOS 2015, on voit qu’une femme a en moyenne 8 partenaires sexuels dans sa vie, un homme en a 11 (et non pas 5 comme l’a prétendu un de mes confrères qui ne sait apparemment pas lire les statistiques).
En soi, le chiffre ne serait pas un problème si les gens étaient satisfaits au lit. Mais ce n’est pas le cas du tout comme nous le montre la suite de l’étude.
De plus, selon une enquête IFOP de 2015, les françaises serait « bonnes dernières dans la course à l’orgasme ! » :
49% des Françaises admettent avoir « assez régulièrement » des difficultés à atteindre l’orgasme, soit le niveau le plus élevé de tous les pays où se sont déroulées des investigations dans le cadre de l’enquête.
37% des Françaises ont joui « au moins une fois par semaine » ces trois derniers mois, soit la plus faible proportion observée dans les pays interrogés en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord.
52% des Françaises déclarent avoir « souvent » joui avec un partenaire au cours de leur vie, soit un taux très en deçà de celui mesuré dans les autres pays occidentaux.
31% des Françaises simulent « assez régulièrement » l’orgasme avec leur partenaire, soit le niveau le plus élevé observé en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord.
25% des Françaises n’ont pas eu d’orgasme lors de leur dernier rapport, soit une proportion record en Europe, presque deux fois plus élevée par exemple que chez les Néerlandaises (15%).
Les mecs, eux, ont recours à la masturbation pour pallier leur manque d’orgasme, contrairement aux femmes qui sont donc forcément un peu en manque (même si c’est dur de l’admettre) :
On voit aussi que les gens vont de plus en plus sur des sites pornos pour combler leur manque :
Attention, je ne vous donne pas ces chiffres pour justifier l’injustifiable (viols, harcèlement) mais seulement pour vous faire prendre conscience de la réalité des faits, l’hypersexualisation de la population française n’est qu’une illusion, ce n’est pas la réalité du commun des mortels… peut-être pour quelques privilégiés mais c’est tout !
Quelles sont les causes de la misère sexuelle ?
Dans les boîtes de nuit « normales » (je ne parle volontairement pas des boîtes « hype » car il faut payer une blinde pour y rentrer du coup les mecs qui y vont appartiennent à une catégorie privilégiée), il y a environ 1 fille pour 9 mecs : un gars normal va donc rentrer brocouille quasiment à chaque fois.
Les sites internet et applications de rencontres restent une solution efficace pour remédier à la misère sexuelle (contrairement à ce que prétend un de mes confrères qui interviewe des femmes dans la rue en leur demandant si elles préfèrent des rencontres IRL ou virtuelles… elles répondent bien évidemment IRL, mais c’est une réponse sociale conditionnée, c’est comme si j’allais demander cash dans la rue à des meufs si elles aimeraient participer à une partouze, elles diraient non quasiment à chaque fois, ce qui ne prouve rien du tout).
De plus, les applis et les sites de rencontre sont pensés pour les femmes (souvent gratuits pour elles et payants pour les mecs comme beaucoup de boîtes) dans le but de les faire venir car on sait que si y’a des meufs, les mecs viendront (le contraire n’est pas forcément vrai sauf chez Abercrombie et Fitch). D’ailleurs, elles sont très sollicitées sur ces sites alors que pour un mec il est difficile d’avoir une réponse. Ce sont deux réalités différentes.
Dans cette étude d’OKcupid (que j’analyse dans Les bases de la séduction), on voit que le mec censément le plus beau a reçu autant de message que la fille censément la moins attirante.
Cela en dit long sur le niveau de désespoir et de misère sexuelle des hommes.
Misère sexuelle : les raisons
Les rencontres dans les lieux publics, comme dans la rue, sont souvent stigmatisées. On traite les mecs de dragueurs, de morts de faim, de harceleur, etc. Le féminisme extrême que nous subissons actuellement a sans doute sa part de responsabilité dans la situation de misère sexuelle parce qu’il culpabilise les gens qui aiment draguer ou se faire draguer.
D’ailleurs, de plus en plus d’hommes se tournent vers les pays de l’Est et les pays Asiatiques pour trouver des compagnes moins exigeantes, moins chiantes, moins compliquées que les Françaises (je ne dis pas que toutes les Françaises font les princesses car il y a de tout partout mais c’est monnaie courante).
Enfin, un mec « normal » a très peu d’opportunités de faire des nouvelles rencontres via son cercle social (et encore moins s’il travaille dans un bureau).
Sans oublier le porno, les publicités et certains films qui vendent une vie amoureuse et sexuelle bien au-dessus de la moyenne comme une norme.
Il y a donc d’un côté une énorme difficulté à faire des rencontres. La société éloigne de plus en plus les gens les uns des autres. Et d’un autre côté, il y a de plus en plus de sexe dans les médias, ce qui fait sentir les gens normaux comme des anormaux. Alors que c’est faux !
Les solutions que je propose ?
On ne trouve pas facilement de solution à un problème lorsqu’il est tabou, opposé à une identité de genre et qu’il est sociétal. Cependant, à partir du moment où vous acceptez, voire que vous assumez qu’il y a problème, alors il devient possible de le résoudre.
Je ne demande pas à la société ni aux féministes d’accepter de voir ce problème. Je vous demande à vous de faire de l’introspection. Et si vous, en parlant avec vous-même, vous vous apercevez qu’il y a un problème : il devient alors possible de le résoudre.
Le game peut facilement vous apprendre à faire des rencontres et à éviter de commettre les principales erreurs qui refroidissent les femmes. Il faut aussi accepter d’assumer que vous êtes un mec avec des désirs sexuels car j’ai l’impression que de plus en plus d’hommes ont pensé que c’était intelligent de jouer les gentlemen qui se préservent sexuellement… tout ça dans le but de passer pour des types bien… pour niquer ! C’est un peu malhonnête et je donne raison aux femmes qui se méfient de ces pseudo-poètes.
D’autant que de plus en plus de femmes arrêtent de jouer les prudes et imitent leurs idoles (Beyoncé, Rihana, Nikie Minaje, etc.) et pour affirmer leur liberté, leur indépendance provoquent en criant haut et fort qu’elles sont des putes… et elles en sont fières (mais attention les actes suivent rarement les paroles).
La communauté de la séduction le fait trop peu et c’est dommage mais il faut rappeler que pénétrer une femme n’est pas une fin en soi, il est important de la satisfaire !
Si les filles étaient davantage sûres d’être respectées et que le sexe serait bon, elles coucheraient plus facilement. Ce qui serait finalement gagnant-gagnant pour tout le monde.
Misère sexuelle féminine
De l’autre côté du miroir, d’innombrables femmes subissent la sexualité masculine pauvre, presque sans intérêt pour leur plaisir. Ce qui n’est pas très motivant, c’est pour ça qu’énormément de femmes déclarent que le sexe sans amour n’a pas d’intérêt : elles n’ont probablement jamais été vraiment bien baisée !
Je ne rigole pas : quand je couche avec des filles, elles me disent souvent qu’elles n’avaient pas joui depuis longtemps avec un mec ou que je suis le meilleur coup de leur vie. Je ne dis pas ça pour me vanter mais pour vous faire comprendre qu’il y a un problème.
Il va donc falloir que les mecs se remettent un peu en question pour devenir des bons coups. Si les nanas étaient quasiment sûres de prendre leur pied et de jouir comme des folles, elles feraient moins les difficiles avant de coucher.
Je trouve ça vachement dommage que beaucoup de mes contemporaines adorent sortir en boîte, se vantent de boire de l’alcool et tout (ce qui est mauvais pour la santé) mais fassent genre de ne pas s’intéresser au sexe voire le dénigrent (alors que c’est bon pour la santé et l’estime de soi). Il faut vraiment que les gens apprennent à penser par eux-mêmes !
D’ailleurs, ce seraient bien que les nanas arrêtent de prendre d’office de haut les dragueurs, car quand ça arrive ça me fait rire dans ma barbe. La nana fait la maline et tout, se permet parfois des réflexions désobligeantes, avant de coucher… alors qu’après le sexe, elles me rappellent presque à chaque fois et me supplient de les rebaiser.
Conclusion sur la misère sexuelle
Trop souvent, au lieu d’apprécier qu’on s’intéresse à elles, les femmes jouent les précieuses et prennent l’homme qui aborde pour un mort de faim désespéré qui baiserait n’importe qui… ce qui est décourageant, vous l’avouerez ! Y’a plus de respect !!!
En conclusion, y’a un travail de rééducation des mecs à faire. Mais les meufs partent aussi en couilles et ça se voit que la plupart sont frustrées (même si elles prétendront que non pour préserver leur image sociale) alors il va falloir qu’elles y mettent du leur aussi. Pour le bien commun !
Comme je l’ai dit, les deux sexes ont des problèmes et il faut absolument arriver à mieux communiquer pour les résoudre. L’union fait la force, ne laissons pas des débats féministes à la con et une société qui se veut hyperconnectée mais où la solitude ne s’est jamais autant ressentie décider que la misère sexuelle n’existe pas !
Si, elle existe, et nous avons les moyens de faire changer les choses, chacun et chacune à notre niveau !
Votre coach en séduction,
Fabrice Julien
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