17 biais cognitifs en séduction (psychologie de la drague). Un biais cognitif est une habitude de penser, un raccourci de la pensée qui peut souvent mener à une erreur de logique.

Selon Wikipedia, un biais cognitif est une déviation dans le traitement cognitif d’une information. Le terme biais fait référence à une déviation systématique de la pensée logique et rationnelle par rapport à la réalité.

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Biais cognitif #1- L’effet de contraste.

Vous allez par exemple trouver une fille plus ou moins jolie, en fonction de celle que vous avez abordée avant, de comment était votre ex. Si vous regardez toujours sur Tinder des meufs qui se mettent en valeur avec leurs photos et qu’ensuite vous rencontrez une fille dans la rue moins photogénique mais tout aussi bien que les autres, il peut y avoir un biais de contraste. Méfiez vous de ne pas idéaliser les filles sur les appli de rencontre.

 

Biais cognitif #2- Le biais de conjonction.

Chaque fois que vous allez donner une raison, vous allez avoir un meilleur taux d’acceptation. Par exemple, ceux qui vont dire « Si ça te dit, on échange nos numéros » auront moins de réussite que ceux qui vont dire « Donne moi ton numéro, comme ça je te rappelle pour t’inviter au ciné ». Même si la raison est fumeuse ou ne sert à rien, ce biais augmentera vos taux de réussite.

 

Biais cognitif #3- Le biais de cadrage.

C’est ce qu’on appelle le re-framing en séduction. Par exemple quand votre verre est à moitié plein, vous pouvez le dire à moitié plein ou à moitié vide, tout dépend du cadrage de votre réalité. En séduction, une fille peut par exemple considérer que vous êtes trop jeune pour elle, en lui disant « Tu as peur que ma fougue t’épuise ? », vous cadrez la réalité en fonction de ce qui vous arrange. Il s’agit de lui faire voir les choses sous un angle favorable.

 

Biais cognitif #4- L’effet barnum.

Comme on le voit souvent dans les horoscopes où ils ont l’art de dire des phrases génériques, des descriptions assez vagues pour que le lecteur se dise « C’est tout moi, mais oui, ça me correspond ! « . C’est l’effet barnum. Si vous arrivez à maitriser cet effet, cela vous aidera à impressionner les filles en disant du cold reading, ce genre de lecture à froid où vous allez leur parler horoscope, de leur ligne de vie, leur dire « Tu es une fille comme ci, comme ça, je te comprends.. »

 

Biais cognitif #5- L’effet Benjamin Franklin

On va avoir plus confiance en une personne qui nous a rendu un service. On se dit « Puisque je lui ai rendu service, cette personne ne va pas me la faire à l’envers, je lui ai prêté un truc, elle me doit un service », alors qu’en fait, certains ne rendent jamais les services rendus, mais c’est un biais cognitif que de penser qu’on va avoir plus confiance aux gens quand on leur a rendu service, et qu’ils vont se sentir redevables, même si ce n’est pas toujours le cas.

 

Biais cognitif #6- La rationalisation a posteriori.

C’est trouver un argument qui va justifier que vous avez pris la bonne décision. Cela permet d’éviter le « remord de l’acheteur ». Par exemple, quand une fille dit « Je n’aurais pas dû coucher avec lui mais il était quand même comme ci, comme ça ». Souvent la rationalisation a-posteriori vous piège. Par exemple : vous marchez dans la rue, vous voyez une jolie fille toute seule qui a l’air de flâner, vous ne l’abordez pas, vous vous en voulez un peu, et vous allez rationaliser en disant « Elle avait sûrement déjà un mec, elle était sûrement inaccessible, elle n’était sûrement pas sympa », vous allez vous inventer des arguments pour justifier que vous avez pris la bonne décision en ne l’abordant pas. Vous avez rationalisé après coup.

 

Biais cognitif #7- L’effet de halo.

C’est juger une personne en fonction d’une caractéristique qu’on lui connait. Le plus connu, c’est le halo de beauté. On accorde souvent à une personne très belle des qualités d’intelligence, de gentillesse, de compétence. On embauchera plus souvent une personne belle qu’une autre. En séduction, imaginons qu’une surfeuse vous demande « Toi aussi, tu fais du surf ? ». Ce point commun fait que la fille se dit qu’elle a affaire à quelqu’un de bien, et elle sera plus à même de vous faire confiance, voire de coucher avec vous. alors que ce point commun ne veut rien dire d’autre sur vous.

 

Biais cognitif #8- Le biais peak- end rule.

C’est celui qui fait qu’on se souvient souvent du meilleur moment et de la fin d’une interaction. Quand on quitte une fille, il est important de la quitter sur une note haute, soit en battant le fer tant qu’il est chaud , soit en y mettant un terme, juste au moment où elle est vraiment ferrée pour qu’elle ait hâte de vous revoir. Si vous arrêtez l’interaction à un moment où il y a un creux, où vous êtes à court de conversation, elle aura moins envie de vous revoir. Il y a des gens qui ont tendance à ne se rappeler que du truc qui ne va pas, c’est pourquoi en séduction il vaut mieux éviter les erreurs plutôt que d’essayer des choses extraordinaires.

 

Biais cognitif #9-Penser que plus c’est bien plus c’est dur.

Vous pouvez penser que les femmes les plus belles sont forcément en couple, alors que beaucoup sont célibataires simplement parce que les hommes n’osent pas les aborder, partant du principe qu’elles sont déjà prises. Au final, quand vous les abordez elles sont sympa, et peut-être même disponibles.

 

Biais cognitif #10- Vu de loin, c’est beau !

Les inconnues ont l’air plus belles, plus idéales que les femmes qu’on connait. Parce que l’inconnue, vous pouvez la fantasmer, alors qu’elle a peut être une voix désagréable, ou qu’elle est con comme ses pieds, vous n’en savez rien, en trois secondes vous n’avez pas le temps de voir ses défauts, vous l’idéalisez. En drague de rue vous avez parfois l’impression qu’il n’y a que des bombes, votre cerveau vous le fait croire, et quand vous abordez, vous vous apercevez qu’il n’y en a pas tant que ça, et encore moins quand vous leur avez parlé.

 

Biais cognitif #11-Ce qui est « normal ».

On pense souvent savoir ce qui est normal, et savoir ce que les autres pensent. Alors que la normalité n’existe pas. Une fois leur porte fermée, vous seriez surpris de voir ce que font les gens. Arrêtez de croire que tous les gens sont normaux, de penser à leur place, de croire que vous savez ce qu’ils font et doivent faire. Par exemple, beaucoup de filles sont ouvertes à un plan cul, à des expériences libertines, alors que vous les jugez normales.

 

Biais cognitif #12- Le biais Dunning Kruger.

C’est celui qui fait que les moins qualifiés dans un domaine surestiment leurs capacités. C’est typique des vieux dragueurs de rue un peu lourds, qui n’ont jamais fait de théorie, jamais fait de formation de drague, mais sont persuadés qu’ils draguent bien parce qu’ils n’ont pas de point de comparaison. Plus on apprend, plus on progresse et moins on se surestime. Peut-être que vous vous surestimez en sexualité ou en drague, et vous avez besoin d’une formation de drague ou de sexe.

 

Biais cognitif #13- Le biais d’auto-complaisance.

On a tendance à attribuer nos échecs à des facteurs extérieurs « Là je n’ai pas pu parce que j’ai manqué de chance », et on attribue nos succès à nos qualités propres : « J’ai réussi parce que je suis vraiment le meilleur, je suis vraiment trop intelligent ». Il faut comprendre qu’en réalité il y a les deux : il y a votre talent, votre charme, et il y a les circonstances extérieures, le moment, les goûts de la fille, la chance.

 

Biais cognitif #14- L’effet d’ancrage.

Quand on a trop d’informations, on a tendance à s’arrêter sur la première information. En séduction, c’est commencer par croire que les filles sont des petits anges, des petits êtres fragiles qu’il ne faut pas brusquer, et tous ces conseils bien-pensants qu’on trouve partout dans les journaux grand public. Beaucoup en sont imprégnés, alors que c’est souvent contraire à la vérité. Plus vous avancerez dans la communauté de la séduction, plus on va casser vos idées limitantes pour faire exploser vos résultats. Quand on n’est pas assez informé sur un sujet, on a tendance à se référer à la preuve sociale. Ce n’est pas parce que c’est un grand journal qui le dit que c’est la vérité, ou un expert autoproclamé qui est passé deux fois à la télé. Les personnes plus connues et les plus compétentes dans un domaine ne sont pas forcément les plus mises en avant dans les médias. En séduction, quand vous tapez un mot-clé, vous tombez sur un site grand public, politiquement correct, hyper-commercial. C’est au ras des pâquerettes, celui qui se base là-dessus ne va pas vraiment progresser.

 

Biais cognitif #15- L’investissement irrécupérable.

Dans une relation, plus vous investissez, plus vous persévérez dans une relation toxique, ou avec une folle, ou dans une relation qui ne marche pas, plus, par cohérence, vous êtes prêts à y mettre davantage, de crainte de perdre votre investissement. C’est ainsi que vous pouvez finir par ruiner votre vie amoureuse ou sexuelle, ou vous ruiner tout court. Attention à ne pas creuser votre propre tombe. A un moment il faut arrêter, changer quelque chose dans votre vie de couple. Le cas échéant n’ayez pas peur de redevenir célibataire, reprenez-vous en main, laissez tomber le principe de cohérence.

 

Biais cognitif #16- Le biais de confirmation.

On a tendance à filtrer en fonction de nos croyances. Toutes les informations qui vont dans le sens de ce qu’on pense, on les ressort comme un argument d’autorité. Par contre, tous les éléments qui vont à l’encontre de nos croyances, on a tendance à les filtrer. Il faut y faire très attention pour être objectif, pour vraiment progresser. En séduction, si vous êtes formaté au politiquement correct, au néo-féminisme, mes conseils vous passent au-dessus, alors qu’ils sont plus proches de la réalité que dans la masturbation intellectuelle des journaux hyper-féministes. Attention à ne pas zapper tout ce qui ne rentre pas dans votre cadre, ce n’est pas ainsi que vous allez progresser. Si vous persistez, vous n’aurez pas de meilleurs résultats.

 

Biais cognitif #17- Vous savez plus que ce que vous savez que vous savez.

C’est typique de celui qui a lu beaucoup de théorie mais qui n’ose pas aborder, de peur sur le moment de ne pas savoir quoi dire. Lancez vous, marchez vers la fille, votre cerveau va turbiner et vous verrez qu’au fond de vous vous savez le faire. Si je vous enlève vos blocages, il y a des chances que vous sachiez déjà séduire des bombes. J’espère…

 

 

Vidéo Youtube : 15 biais cognitifs en séduction (psychologie de la drague)

Biais cognitif en séduction #1 : l’effet de contraste (une fille est perçue comme plus ou moins jolie selon son ex)
Biais cognitif en drague #2 : biais de conjonction (« donn
e-moi ton numéro CAR blablabla » a plus de succès que « tu me donnes ton numéro ? »)
Biais cognitif en drague #3 : biais de cadrage (le verre est-il à moitié vide ou à moitié plein ?)
Biais cognitif en drague #4 : l’effet Barnum (horoscopes et cold reading)
Biais cognitif en séduction #5 : l’effet B. Franklin (on a plus confiance en quelqu’un quand on lui a rendu un service)
Psychologie de la drague #6 : la rationalisation a posteriori (pour éviter le remord de l’acheteur)
Psychologie de la séduction #7 : l’effet de Halo (on a tendance à juger une personne en fonction d’une seule de ses caractéristiques que l’on juge – c’est une sorte de biais de confirmation). Le halo de beauté c’est quand les gens beaux passent pour plus intelligents, plus compétents, etc. Biais de non-infirmation : on ne prête pas attention à tout ce qui va à l’encontre de sa propre théorie.
Biais cognitif en drague #8 : peak and rule (on se souvient surtout du meilleur moment de l’interaction et de la fin, parfois du pire moment (biais de négativité).
Psychologie de la drague #9 : les femmes les plus belles sont-elles forcément en couple ? C’est peut-être un biais cognitif de valeur perçue face à la valeur réelle.
Psychologie de la drague #10 : les inconnues ont l’air plus belles que les femmes que l’on connait.
Psychologie de la séduction #11 : on pense savoir ce qui est normal et ce que les autres pensent alors que la « normalité » ça se débat. Biais de normalité : tout se passera toujours comme ça s’est passé jusqu’à présent alors que non pas forcément !
Psychologie de la séduction #12 : l’effet Duning-Kruger (les moins qualifiés surestiment souvent leurs compétences)
Psychologie de la séduction #13 : le biais d’autocomplaisance (on a tendance à attribuer ses échecs à des facteurs extérieurs et ses réussites à ses propres qualités)
Psychologie de la drague #14 : l’effet d’ancrage (quand on a trop d’infos, on a tendance à croire la première que l’on entend) – et si on en a pas assez, effet mouton dit « preuve sociale » P
sychologie de la séduction #15 : l’investissement irrécupérable dans une relation
Bonus : le biais de l’unicité (vous, elle, la situation). OK, chacun est unique tout comme chaque flocon de neige l’est. Mais, au final, la recette pour séduire une fille ou pour faire un bonhomme de neige est la même.

N’oubliez pas que vous savez plus que vous savez que vous savez !!!

Votre coach en séduction,
Fabrice Julien


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